mercredi 26 septembre 2007

Il n'y a pas d'heure pour vous chanter...


Un morceau fut bissé !

Sur l'air de "il est 5 heures, Paris s'éveille", aucun stagiaire d'échappe à l'oeil perçant d'Igor, de Claire et de Jean-Baptiste.


Que je remercie pour le texte que voici :


Gardiole 2007

Lam Fa
J’affûte mon corps, je le décore
Do Mi
Je vous enseigne la voix du sport.
Lam Fa
J’attire les mômes par des zigzags
Do Mi
J’les cueille à terre sans faire de vague,
La Si7
Il est 9h00, c’est mise en voix,
Mi La - Lam
Il est 9h00, c’est [Ma-angana]

J’m’occupe des basses et des ténors,
Ils’m’plébiscitent et j’les adore
J’les fais quinter parfaitement,
ça m’rend béate harmoniquement.
Il est 10h00, c’est voix par voix.
Il est 10h00, mes hommes sont là.

Une petite pipe, une cigarette,
J’note tout c’qui s’passe sur mon pense-bête.
Hébreu, français, Latin, allemand,
Je suis linguiste évidemment,
Il est 11h00, c’est L’ho-mélie-Potter.
Il est 11h00, C’est … [Gamel, Gimel, Gomel, Kof]x3
.

Je veux du fric, du blé du pèze,
des ronds, du flouze et de l’oseille.
J’ai pas d’colique systématique
A la logistique je m’applique.
Il est 2h00, J’ouvre le guichet,
Il est 2h00, J’attends vos billets.

Je suis cheftaine au stage de chant
J’enseigne antinomiquement.
J’agite mes bras, je claque des doigts,
J’invente des tons et j’aime ça.
Il est 15h00, quittez la sieste.
Il est 15h00, « Puissances Célestes »


Une barbe blanche, un puits de science
C’est le traqu’nard de fin d’séance.
Je suis fan des mérovingiens,
Pas moins qu’les serbes ou les roumains.
N’importe quelle heure, je taille une bavette,
N’importe quelle heure, j’suis une pipelette.

J’ai le sourire ravageur,
La bénédiction à toute heure.
Je suis croate, mais j’parle russe,
Mon patriarche est chez les turcs.
Il est point d’heure, Y’a plus d’frontière.
Il est point d’heure, nous sommes tous frères.

J’modère la discussion du soir,
Faudrait pas qu’ça s’termine trop tard.
Confiance en Dieu, en soi, en l’autre,
[J’m’en sors trop bien : J’suis curé-coach]
C’est 22h00, La cloche sonne.
[Arrêtons a-vant qu’ça déconne]

Explorons les participants,
Chargeons les âmes des pénitents.
Petite ballade, de par les champs,
Sous une tente, cheveux flamboyants.
Y’a un motard anesthésiste,
et un Psychiatre pas vraiment triste.

Sous un sac à dos un kiné,
Près d’une docteure scolarisée.
On a un ténor féminin,
Et deux pt’tits sopranes masculins.
Une palaisienne retrouve sa voix,
Une bretonne chante sans Tréca.

On me mange pas, on m’a Pahud,
Malgré l’exégète saugrenue.
La philosophe montre ses gambettes,
Une belle marguerite est discrète.
La nectarine est comestible,
L’ortho-croate est reponsible.

Une clique de jumelles à trois têtes,
Deux p’tites gamines qui font la fête.
Si tu pleure t’auras un mouchoir,
Ou une démo d’hébreu le soir.
Un hypo-diacre qui est à fond,
Une petite-suisse qui donne le ton.

Un curé qui fume des joints,
Sa bell’-fille qui rigole sans fin.
On a une mamie gâteaux,
Une aux bigoudis vespéraux.
Une esseulée attend son homme,
Un futur diacre fait le bon homme.

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