jeudi 27 septembre 2007

Mille excuses

J'avais à peine terminé de poster toutes les photos que mon hébergeur (ImageShack) m'en a perdu une bonne moitié. Je suis en train de rechercher d'autres hébergeurs pour minimiser les risques. Les photos vont revenir, ne vous inquiétez pas, mais prenez patience !

J'ai retrouvé deux ou trois hébergeurs dont un qui me semble correct. On croise les doigts mais au moins celui là, on peut le contacter en cas de pépin !

mercredi 26 septembre 2007

Et maintenant ?

Je n'ai pas pu tout photographier...

Il manque des textes, des images, peut-être des enregistrements mp3...
Si vous les avez et si vous aimez ce blog, notre blog après tout, pensez à me les envoyer par e-mail pour que je les insère !

Et j'attends les commentaires...

Il n'y a pas d'heure pour vous chanter...


Un morceau fut bissé !

Sur l'air de "il est 5 heures, Paris s'éveille", aucun stagiaire d'échappe à l'oeil perçant d'Igor, de Claire et de Jean-Baptiste.


Que je remercie pour le texte que voici :


Gardiole 2007

Lam Fa
J’affûte mon corps, je le décore
Do Mi
Je vous enseigne la voix du sport.
Lam Fa
J’attire les mômes par des zigzags
Do Mi
J’les cueille à terre sans faire de vague,
La Si7
Il est 9h00, c’est mise en voix,
Mi La - Lam
Il est 9h00, c’est [Ma-angana]

J’m’occupe des basses et des ténors,
Ils’m’plébiscitent et j’les adore
J’les fais quinter parfaitement,
ça m’rend béate harmoniquement.
Il est 10h00, c’est voix par voix.
Il est 10h00, mes hommes sont là.

Une petite pipe, une cigarette,
J’note tout c’qui s’passe sur mon pense-bête.
Hébreu, français, Latin, allemand,
Je suis linguiste évidemment,
Il est 11h00, c’est L’ho-mélie-Potter.
Il est 11h00, C’est … [Gamel, Gimel, Gomel, Kof]x3
.

Je veux du fric, du blé du pèze,
des ronds, du flouze et de l’oseille.
J’ai pas d’colique systématique
A la logistique je m’applique.
Il est 2h00, J’ouvre le guichet,
Il est 2h00, J’attends vos billets.

Je suis cheftaine au stage de chant
J’enseigne antinomiquement.
J’agite mes bras, je claque des doigts,
J’invente des tons et j’aime ça.
Il est 15h00, quittez la sieste.
Il est 15h00, « Puissances Célestes »


Une barbe blanche, un puits de science
C’est le traqu’nard de fin d’séance.
Je suis fan des mérovingiens,
Pas moins qu’les serbes ou les roumains.
N’importe quelle heure, je taille une bavette,
N’importe quelle heure, j’suis une pipelette.

J’ai le sourire ravageur,
La bénédiction à toute heure.
Je suis croate, mais j’parle russe,
Mon patriarche est chez les turcs.
Il est point d’heure, Y’a plus d’frontière.
Il est point d’heure, nous sommes tous frères.

J’modère la discussion du soir,
Faudrait pas qu’ça s’termine trop tard.
Confiance en Dieu, en soi, en l’autre,
[J’m’en sors trop bien : J’suis curé-coach]
C’est 22h00, La cloche sonne.
[Arrêtons a-vant qu’ça déconne]

Explorons les participants,
Chargeons les âmes des pénitents.
Petite ballade, de par les champs,
Sous une tente, cheveux flamboyants.
Y’a un motard anesthésiste,
et un Psychiatre pas vraiment triste.

Sous un sac à dos un kiné,
Près d’une docteure scolarisée.
On a un ténor féminin,
Et deux pt’tits sopranes masculins.
Une palaisienne retrouve sa voix,
Une bretonne chante sans Tréca.

On me mange pas, on m’a Pahud,
Malgré l’exégète saugrenue.
La philosophe montre ses gambettes,
Une belle marguerite est discrète.
La nectarine est comestible,
L’ortho-croate est reponsible.

Une clique de jumelles à trois têtes,
Deux p’tites gamines qui font la fête.
Si tu pleure t’auras un mouchoir,
Ou une démo d’hébreu le soir.
Un hypo-diacre qui est à fond,
Une petite-suisse qui donne le ton.

Un curé qui fume des joints,
Sa bell’-fille qui rigole sans fin.
On a une mamie gâteaux,
Une aux bigoudis vespéraux.
Une esseulée attend son homme,
Un futur diacre fait le bon homme.

Les autres sketchs







Pour le premier, mieux valait comprendre le franco-provençal. C't'une bonne Lyonnaise de la Croix-Rousse qui nous raconte ses amours méfiantes et presque chastes...





Puis deux duettistes commentent en musique les subtilités du chant liturgique.



A la fin, nous apprenons comment choisir un chef de choeur au supermarché !





La véritable histoire du Samaritain







Place ensuite au jeu, aux sketchs...






Les enfants nous régalent de la véritable histoire du Bon (?) Samaritain, drôle aussi pour les adultes !


Et savent ensuite saluer comme des acteurs professionnels.

Bouquet final


La fête du dernier soir nous a réunis avec quelques uns des autres pensionnaires de La Gardiolle, dont les scouts handicapés venus écouter le petit concert qui synthétise nos travaux.


Le choeur, lors de ce concert.

Une femme chez les curés











Au réfectoire, et à la demande de stagiaires, comment une femme se voit admise dans un conciliabule de curés...




N'est-ce pas, Marie Claire ?




On ne s'ennuie pas, à la table ecclésiastique !




Voilà qui donne même l'envie à une philosophe de s'approcher...
(oui, bon, d'accord, elle escorte sa fille vers une table, mais on peut rêver...)




Séance de travail







Quelques images du travail quotidien...



L'apprentissage des chefs de choeur, ici Anne Marie :


Attendre que le choeur soit là...


Le professeur et l'élève, concentrées
Et la critique commence !





vendredi 14 septembre 2007

Confiance en Dieu, confiance en soi (texte)

Durant l’exposé et la discussion qui suivit, j’ai pris quelques notes à partir desquelles j’écris ce compte-rendu.

Résumé de l’exposé (notes)

La Bible parle de la confiance en Dieu. Aussi en soi, mais pas en nos illusions. L’homme doit examiner en quoi il a confiance en lui.
Abraham : « Quitte ton pays et la maison de ton père. » Il a confiance en Dieu mais aussi en lui-même lorsqu’il entame son voyage. Mais à un moment donné, silence de Dieu. En Egypte, Abraham perd confiance en Dieu, ce pourquoi il fait passer sa femme pour sa sœur. Dieu alors ne parle plus à Abraham mais à Pharaon : il utilise l’autre pour révéler la vérité.
Saint Seraphim de Sarov : il faut découvrir en nous-mêmes ce qui nous est propre, ce que Dieu nous a donné. Sur cela nous pouvons construire notre maison.
Que signifie se confier ? Se fier, s’assurer. Savoir s’appuyer sur quelqu’un. Comment trouver sa confiance en soi-même ? Il faut des appuis.
Les pères grecs parlent de synergie, de coopération entre Dieu et l’homme. Dieu compte sur l’homme. Il fait aller. Dieu aime l’homme engagé, qui agit.
Avoir confiance en soi conduit vers l’autre. Dieu est un Autre, il se révèle à travers l’autre. Mystère. Même à travers les ennemis.
Les épreuves donnent un peu de discernement, de certitude. Il ne faut pas avoir peur d’affronter les difficultés. L’homme est aussi celui qui discerne en esprit.
La vie spirituelle n’est pas une vie calculée d’avance. D’où l’importance du dialogue, d’entrer en communion avec la parole.
Ne pas aller contre soi-même. Se méfier de la souffrance. On peut être éprouvé et chanter, comme les trois jeunes gens dans la fournaise.
Se donner à l’autre mais en aimant l’autre.
Vivre dans l’Eglise est un art. Toujours l’homme pascal, dans la joie et l’allégresse.
Dieu donne la confiance.
Hors de l’ecclesia : communion entre les personnes, mais pas de Dieu.
Or la vraie confiance vient de Dieu.

Le dialogue

Père Marc : Est-ce la confiance de Dieu au fond de moi ? Rechercher le noyau profond où Dieu se cache et mettre sa confiance là.

Véra : Confiance en Dieu, en moi, en l’autre, c’est la même chose.

Père Nicolas : La personne humaine est tellement noble, riche, divine ! Dans la personne humaine, on découvre Dieu. Cf Dostoïevski. L’homme est grand, il faut le défendre de tout ce qui éloigne de lui-même et de Dieu.
Quand il n’y a plus de confiance en l’autre, c’est le vide = l’enfer.
Rétablir cette confiance, c’est la communion = la vie.
L’individualisme est un péché, une mort.
Les passions, une énergie qui peut dévier, détruire. L’Eglise donne la confiance d’aller vers l’autre. L’ecclesia, c’est l’humanité réconciliée.
Ceux qu’on ne peut pas aider : le vide. Quand des gens sont détruits, n’ont plus confiance ni en eux ni en Dieu.

Père Pierre François : La vraie épreuve, c’est quand il n’y a plus d’issue visible.

Père Matthias : En quoi la foi diffère-t-elle de la confiance ? En hébreu, le mot foi signifie fidélité.

Père Nicolas : En grec, la foi, c’est aussi la confiance. Cette force qui nous donne d’aller vers… La confiance en Dieu est indissociable de la fidélité en Dieu.

Natalie : Fidélité, avec l’idée de quelque chose qui se met en mouvement.

Père Matthias : Job a-t-il confiance en Dieu quand il maudit le jour…

Père Nicolas : Le monde d’aujourd’hui n’a pas de confiance. Cf Paul aux Thessaloniciens : espérance/confiance. « Nous ne sommes pas comme ceux qui n’ont pas la foi en la résurrection. » Nous pouvons plus facilement dépasser le moment où il n’y a plus de confiance en l’homme, il y a toujours la prière, nous pouvons le porter dans la prière.
Le paralysé de la fontaine de Bethesda, paralysé depuis 38 ans. Nous pouvons rester longtemps paralysés mais la confiance en Dieu donne une issue.

Père Maxime : Il nous faut acquérir la confiance en Dieu.

Anne Marie : saint Seraphim ?

Père Nicolas : Se retrouver soi-même : l’homme porte des dons de Dieu. Je ne construis pas ma maison sur l’autre mais sur moi-même. Chaque personne, c’est un monde de Dieu. On ne peut pas aimer l’autre si on ne s’aime pas soi-même. L’égoïsme est une déviation, mais l’ego existe. Comment avoir confiance en soi si on ne se découvre pas, si on ne découvre pas que Dieu nous aime ?

Diane : Le jugement. Si on se juge soi-même, c’est difficile d’avoir confiance. Est-ce que le jugement nous appartient ?

Père Nicolas : Cf Matthieu. Le dernier jugement , déjà inauguré dans notre histoire. Le jugement du Christ, c’est comme un sécateur pour enlever ce qui épuise la sève, enlever ce qui nous tue.

Père Maxime : « Ne jugez pas. »

Père Nicolas : Juger l’autre, le condamner, c’est lui mettre la tête sous l’eau.

Frédéric : Des fois, interpeller l’autre, le « juger », rétablit la relation. Attention au discours trop « positif » ! Il est important de dire aussi des choses dynamiques, en tension.

Père Nicolas : Dans l’Eglise existe une mémoire, quelque chose d’éternel. L’homme de foi n’est pas moralisant.

Jean Baptiste : Accueillir plutôt que s’appuyer. Notion de désir d’aller vers et d’abandon : accueil de ce qui se présente.

Père Matthias : Le jeune homme riche. Jusqu’où va la richesse ?

Marie Claire : Tous les stages de développement personnel mènent vers quelque chose de consommateur, à penser qu’il faut que les autres fassent les mêmes choses. Et puis on est pécheur, pas de beni oui oui ! Pourquoi le monde ne croit-il plus en Dieu alors qu’il développe la confiance en soi ?

Igor : Confiance en Dieu évidente. Sa volonté ou la mienne, si « la mienne » = processus d’efficacité. Non confiance en moi quand je fuis ma responsabilité. Avoir confiance en moi m’éloigne plus…

Frédéric : Le monde cherche l’ecclesia, hélas sans Dieu, mais parfois l’Eglise n’est pas assez ecclesia.

Père Nicolas : Ecclesia tou theou. Eglise de Dieu. Les frontières de l’Eglise ne coïncident pas toujours avec les limites canoniques (Florovsky). Dans toutes nos Eglises, un point reste.

Anne Marie : Se donner soi-même à manger, oui, mais il faut se rendre comestible et digeste !

Père Nicolas : Marc 6, 37 et sq.

Entretien avec le père Nicolas Cernocrak





























Ce soir là, pas de vêpres ni d'acathiste, le père Nicolas va nous parler de "confiance en Dieu, confiance en soi".







Quelques photos tout d'abord, prises juste avant que la conférence ne débute.














Conciliabule ou aparté ?







Chacun prépare ses outils d'enregistrement, du calepin au mp3.







Et l'assistance est d'une sagesse !







Père Matthias concentré.














mercredi 12 septembre 2007

Images du quotidien











Après la visite à Solan, le stage reprend avec le travail sur les kondakia, une soirée consacrée au chant de l'acathiste à la Vierge dans la grande église, des vêpres, des laudes...




Quelques images de la vie quotidienne.








Sur l'escalier de la cuisine au mas du Loup, haut lieu des soirées spontanées...







Au sortir du réfectoire...







Diane au travail de préparation...






Les discussions sous les micocouliers...

mardi 11 septembre 2007

Intraitable Irène ! Eh oui, il faut payer son stage...




Irène, avec une remarquable constance, attend tous les jours les stagiaires venant règler leur stage.


Et Frédéric, après une grande métanie (zut, mon appareil n'était pas prêt), s'incline pour honorer le règlement...

S'incline de plus en plus bas...

Après les nourritures spirituelles, les terrestres !


















La journée, après la visite à Solan, se termine dans une excellente pizzeria d'Anduze.



Le rocher, dans la grise lumière du soir.



La tour (et la pizzeria) lors d'un rayon de soleil sur la montagne.



Quelques stagiaires attendent le gros de la troupe.




D'autres stagiaires étaient allés marcher et, s'ils ont pris des photos, merci de me les transmettre pour que je les installe sur le blog.

Fin de visite à Solan







Nous avons assisté aux vêpres. Les moniales chantent en français selon la psaltique byzantine. Certains passages étaient très beaux mais, pour ma part (Anne Geneviève), je ne suis pas convaincue...



Puis nous sommes repartis, sans oublier une visite à la boutique de vente des productions du monastère.






Une soeur frappe la simandre pour appeler aux vêpres.




Nous prenons congé du père Placide.

mercredi 5 septembre 2007

Rencontre avec le père Placide Deseille











Pour cette rencontre, nous sommes reçus dans une salle confortable, aux lumières douces, avec toute la gentillesse de l'accueil monastique : on nous sert des sorbets maison au goût incomparable, avec biscuit et verre d'eau.




C'est un jeu de questions et réponses...




Ayant bêtement oublié mon calepin, je n'ai pas pris de notes, donc si quelque stagiaire peut pallier à ma défaillance...








Le fenestron ouvre sur la lumière



Introduction de la rencontre par Christophe Levalois



Une partie de l'assemblée, père Matthias ouvre le feu des questions



mardi 4 septembre 2007

Solan : attente sous les arbres





Mezimages Hébergement gratuit d'image
























Nous attendons sous les arbres du jardin l'arrivée du père Placide. Notre guide nous raconte l'histoire du monastère, sa vie, ses amitiés, ses orientations en particulier vers la culture bio et la protection de la nature.





Petit panoramique sur l'assemblée...




Et zoom sur les privilèges des petites filles...







Les jardins de Solan







Notre guide nous entraîne ensuite vers les jardins qui font vivre la communauté. Tout en écoutant d'une oreille, je respire le paysage.



Le monastère, vu des jardins.



Frédéric explique aux jumelles l'usage du baptistère d'adultes.



Et nous retrouvons la chapelle, vue de l'extérieur, avec son abside romane toute neuve.

La chapelle de Solan

Hebergement gratuit d image et photo














La visite, guidée par une des soeurs, commence bien sûr par la chapelle où nous reviendrons lors des vêpres.



Sous le porche, attendent des simandres. Une première pièce sert de "sas", avant la chapelle proprement dite, avec ce qui me semble un baptistère d'enfants.



La chapelle elle-même tourne à angle droit par rapport à cette pièce, c'est comme si l'attente de la prière s'enroulait en une coquille d'escargot autour des murs.

lundi 3 septembre 2007

Au monastère de Solan











Ce même lundi, l'après midi libre voit une bonne bande de stagiaires partir en "expédition" au monastère de Solan, monastère de femmes dans la tradition athonite, dont le père spirituel est le père Placide Deseille que nous allons rencontrer.




Premières images, l'arrivée et la visite du monastère...



On reconnaît ici Christophe Levalois et le père Pierre François Méan en grande tenue.


Puis l'entrée du monastère.


L'étonnant arbre à cloches.


Et ses cloches.




Lundi, matinée de travail


Les alti au travail en voix par voix, le 21 août


On reconnaît Sandrine perplexe devant la partition, Nathalie, Claire, Marie Claire, Maguy, Irène...

La seule qui manque... prenait la photo !